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Soyons réalistes, exigeons le Possible! (avec une note importante de la Redaction)


Soyons réalistes, exigeons le Possible! (avec une note importante de la Redaction)

Par  Ahouansou Séyivé

Il est aisé de porter un regard rétrospectif sur l’histoire contemporaine de l’Afrique noire, de dresser bilans et constats accablants portant sur les agissements de tel ou tel dirigeant corrompu, agent de la globalisation se dissimulant derrière un progrès économique illusoire et étouffant son peuple. Il est loisible de condamner un Occident prédateur et violent, obérant le développement du continent, et condamnant une large part de l’humanité, si ce n’est à la misère, du moins à  la précarité. 

Reconnaissons-le, cela est loin d’être suffisant. S’opposant à l’asservissement, à la violence et la prédation occidentale, que sont devenues les forces de proposition des élites africaines ? Face à une mondialisation, expression de la volonté normalisatrice des élites occidentales et établie selon l’arithmétique criminelle des marchés financiers, quelle est l’alternative économique et civilisationnelle proposée par l’Afrique ?  Quelle est la réponse, la contre-révolution mise en œuvre, d’un point de vue conceptuel, découlant des postulats de la pensée africaine? Il est malaisé d’en dresser un tableau didactique qui se dressant comme un horizon subversif, s’opposerait à une vision de l’homme, réduite à la simple expression d’agent consumériste et imposée par la pensée dominante émanant de paradigmes occidentaux.

Il serait judicieux de dépasser le simple bilan de l'emprise multiséculaire, fondée sur un avantage technologique (à bien des titres superficiel), manifestation d’une volonté nietzschéenne de pouvoir, que les plus «réalistes» exhibent comme raison unique et principale du retard paralysant le continent africain. Ne nous voilons pas la face: la soumission des peuples africains, est aujourd’hui pour bonne partie, à mettre au débit d’élites inconséquentes et peureuses, n’ayant pas acceptées les responsabilités qui étaient les leurs

Face à un Occident défendant ses intérêts, la logique eut été l’opposition d’intérêts divergents. Cette opposition, traduction de rapports de pouvoirs, certes disproportionnés dans leur globalité, ne peut se réduire à la description de rapports de forces défavorables à l’Afrique noire.  La véritable explication est à trouver dans la démission d’une élite, incapable d’assumer ses prérogatives naturelles. L’Afrique postcoloniale ne peut se résumer à une synthèse d’hommes de pouvoir serviles et  manipulés depuis Paris, ayant pris en main les destinées de territoires nouvellement affranchis.  Au-delà d'une géopolitique de l'Afrique vue à travers ce prisme réducteur, se dessine la faiblesse morale et idéologique d’une caste ayant préempté les destins de peuples jadis accablés par le travail forcé, les ponctions en tout genre et ayant apporté plus que leur écot à la libération d’une France, ersatz de mère-patrie, collaboratrice-asservie par l’Allemagne nazie, ingrate et structurellement raciste.

Évacuons ce passé révolu, la simple mise à l'index des dirigeants d'hier est datée et insuffisante. 
Excepté de trop rares figures de la mythologie africaine contemporaine, les points de repères de la lutte émancipatrice sont non seulement rares, mais souvent invisibles.

Le recours au culte des glorieux combattants d’antan est l’excuse qui permet aux intellectuels d’aujourd’hui de ne pas s’impliquer significativement et efficacement, dans le combat pour l’indépendance continentale
Que l’on considère l’action politique de Laurent Gbagbo d’un œil bienveillant ou non, la question centrale posée de façon liminaire par l’ex-chef d’état ivoirien reste lancinante. Sommes-nous disposés à rester sous le joug des institutions internationales telles que le FMI ou la Banque Mondiale? Accepterons-nous sans limites le diktat français du franc CFA, largement, voire totalement inspiré par le nazisme monétaire. Subséquemment et primordialement, acceptons-nous sans broncher, l’ordre juridique international, incarné par la CPI et imposé par les puissances occidentales, ayant pour fondement un racialisme ontologique, perceptible par tout africain conscient ?

Les intellectuels, garants des syncrétismes de la pensée africaine, de ses déclinaisons en tant que force de proposition, sont mis face à leurs responsabilités. Il est inutile de revenir sur les souffrances des populations africaines: leur matérialité est plus que perceptible. La question est simple et évidente : que proposent-ils ? Cette interrogation et sa réponse matérielle restent la pierre d’achoppement, l’alpha et l’oméga de toute pensée globale permettant la mise en place de politiques, violentes ou pacifiques, amenant à l’indépendance du continent noir

A un Occident acceptant de sacrifier sa classe moyenne, terreau de son dynamisme économique et de son pacte social, résolu à durcir ses relations avec les peuples dit faibles, quelles sont les orientations induites par les décideurs politiques africains, inspirées par les réflexions de ceux qui détiennent en sus de l’autorité morale, l'autorité intellectuelle, ceux qu’il convient de nommer les sachant ? 

A vrai dire, elles se font toujours attendre. 

L'élite intellectuelle africaine, se perdant dans des combats d’arrière-garde ou de petits coqs, ne se retrouve que sur un point : dresser le constat d’une classe dirigeante déliquescente passée ou présente, que bien souvent elle ambitionne de rallier ou de séduire. Mais quid de la satisfaction à moyen ou long terme de besoins des populations ? Alors que certains en Occident, dans une volonté sempiternelle d’imposer un modèle applicable à tous selon une conception verticale, pensent une décroissance blanche, l’Afrique reste avare de solution globale, ne serait-ce que continentale

Quelle peut-être l’importance de chiffres de la croissance africaine s’ils ne traduisent qu’un copié-collé du tout consumériste occidental, d’une compétition faussée entre agents économiques et citoyens africains ? L’eldorado illusoire que nombre d’africains rencontrent en arrivant en Occident, est-il celui qu'ils souhaiteraient trouver sur leur sol natal ?  La disparition des solidarités, incarnée par l’affaiblissement de ce que l'on définit comme étant l’Etat-providence et l'absence de politiques de redistribution des richesses, est-elle le nouvel horizon africain ? La soumission aux marchés financiers, ayant amené la Grèce à détruire durablement son tissu économique et social, est-elle l’avenir envisagé pour les enfants d’Afrique ?  Sous couvert de développement et de démocratie, les Etats Africains doivent-ils succomber aux sirènes du tout libéral et du tout marchand 

Le bonheur, la liberté et l’épanouissement se trouvent ailleurs que dans la possession d’une  tablette I-pad ou l’alignement sur la décadente société consumériste occidentale. Malheureusement l’élite intellectuelle africaine, «diasporisée» ou non, est présentement incapable de proposer des solutions philosophiques et économiques s’écartant d’un alignement symétrique sur l’Occident, car trop occupée à vouloir être adoubée par celui-ci, par frilosité ou manque d'audace.  En panne d’inspiration, certains de ses membres adoptent même une position figée et passéiste et se réfugiant derrière la figure tutélaire de Cheik Anta Diop, prônent de façon inepte un retour à l’âge des pyramides et des pharaons, qui s’il a bien été nègre, appartient à une histoire révolue

Faire vœux de modernité n’est pas forcement singer l’Occident. De la même manière, faire vœux de syncrétisme noir n’est pas revenir à l’âge des pyramides, ni adopter un patronyme fleurant bon la momie embaumée il y a trois milliers d’années. La voie n’est ni symétrique, ni médiane, ni celle d'un positionnement négatif, simple "noircissement" des postulats occidentaux, elle se doit d'être révolutionnaire au sens de radicalement nouveau. Elle doit être celle d’une Afrique innovante assumant son paradigme, unie dans sa pluralité et combattante, décidée à opposer non seulement une résistance résolue à l’Occident et à ses sirènes, mais aussi et surtout à imposer un modèle concurrent, non fondé sur l’accumulation de capital. L’exemple des conséquences en Libye et en Syrie de l’acceptation mimétique de ce modèle , par des pays arabes se contentant de se courber devant le dieu dollar, devrait servir de repoussoir efficace.

Les cassandres et esprits chagrins exciperont toujours de difficultés purement factuelles, d’insurmontables points de détails ne tenant qu’à la personnalité de tel ou tel théoricien. Mais à la vérité l’Afrique tient son destin entre ses mains, non par parce qu’un avenir radieux et hypothétique, gravé dans la roche des pyramides de Khephren ou Mykérinos s’offrirait à elle, non pas par la magie de l'africanisation des règles de l’économie libérale dressées par la Banque Mondiale, encore moins d’après les dynamiques commerciales univoques célébrées par les thuriféraires d’une Afrique soudainement sinisée. 

L’Afrique, berceau de l’humanité, porte les ferments de son émancipation et de son développement dans sa jeunesse, sève vigoureuse, ambitieuse et politisée, désireuse de se réaliser et de secouer le joug de la domination, qu’il soit occidental ou local. 

A cette force tellurique immense, il ne reste qu’à contrôler ses soubresauts, lui permettant de mettre au pas une intelligentsia encore indécise, oscillant entre compromis et rejet d’un modèle qui n’a d’universel que ses concepts les plus superficiels et aliénants. 

Elle se doit simplement, suivant l’exhortation du révolutionnaire Che Guevara, et soutenue par une élite intellectuelle audacieuse rajeunie et véritable force de proposition, d’être réaliste et exiger non pas l’impossible, mais un possible autre s'écartant de celui que la finance internationale et ses séides nègres cherchent à imposer…

- AandC

7 Kommentare:

BOIS-CAIMAN-1791-CLUB hat gesagt…

6 March at 11:01

NOTE importante de la REDACTION de BOIS-CAIMAN-1791-CLUB

Si certains passages de cet article sont justes il faut aussi cependant froidement le reconnaitre, il reste dans l´enssemble très contradictoire et à la limite CREUX.

Nous avions toujours salué et encouragé le jeune frère Ahouansou Séyivé (Jason Bamboozled King) pour ses analyses politiques et sociologiques courageuses, mais nous sommes aujourd´hui surpris pour ses „dérives“ qui vont contre ce pour quoi BOIS-CAIMAN-1791-CLUB se bat depuis des années: La RENAISSANCE Africaine ( qui va audelà des slogans dont nous sommes habitués depuis un certain temps).

J´ai décidé hier de supprimer cet article de note banque de données, mais après un entretien avec Kagemni, nous avons trouvé juste de publier l´article avec cette note.

Voici qqes passsages que nous recusons formellement:

Quotation:
„Faire vœux de modernité n’est pas forcement singer l’Occident. De la même manière, faire vœux de syncrétisme noir n’est pas revenir à l’âge des pyramides, ni adopter un patronyme fleurant bon la momie embaumée il y a trois milliers d’années. La voie n’est ni symétrique, ni médiane, ni celle d'un positionnement négatif, simple "noircissement" des postulats occidentaux, elle se doit d'être révolutionnaire au sens de radicalement nouveau.“

Voilà un tas de contradictions qui ressemble plus à la masturbation intéllectuelle.

a) C´est quoi la modernité ?

b) Rentrer „à l’âge des pyramides“(sic) est un IMPÉRATIF et il faut être épris de mauvaise fois comme les AFRICANISTES Semito-EUROCENTRISTES et rassistes pour refuser aux NÈGRES de s´inspirer de ses CLASSIQUES. Il n´y a aucun peuple qui procède autrement. Leurs ELITES veillent à cette CONTINUITÉ quid à la faire RE-NAÎTRE ou RE-CONTRUIRE.

c) Fonctionner avec et être maître de son HISTORICITÉ(production de ses propres ideologies sociétales, MOTEUR de l´HISTOIRE) ne veut pas dire rentrer ou rester matériellement et mentalement figé dans l´âge de pierre.

Voici notre DÉFINITION de l´HISTOIRE:

“History is a clock that people use to tell there political and cultural time of day. It is also a compass that people use to find themselves on the map of human geography. History tells a people where they have been and what they have been, where they are and what they are. Most important, history tells a people where they still must go, what they still must be. The relationship of history to the people is the same as the relationship of a mother to her child.” (John Henrik Clarke)

Quotation:
„En panne d’inspiration, certains de ses membres adoptent même une position figée et passéiste et se réfugiant derrière la figure tutélaire de Cheik Anta Diop, prônent de façon inepte un retour à l’âge des pyramides et des pharaons, qui s’il a bien été nègre, appartient à une histoire révolue.“

Du n´importe quoi ! Le Pr. CHEIKH ANTA DIOP avec H devant Cheikh est et reste le Fondateur de l´Historiographie et de la Modernité Africaine comme nous le formulions déjà ici. Comme ce genie le dit lui même son attitude n´est pas PASSEISTE, elle est tournée vers l´ AVENIR. Ses travaux encyclopédiques vont audelà des analyses simplistes et erronées.

Certes il y a des groupes soi-disant KEMIT qui utilisent DIOP juste pour parader et n´implementent pas ce pour quoi DIOP s´est battu toute sa vie. OUI, cela nous dénonçons et condamnons...!

a)
http://bc-club.blogspot.de/2006/03/prof-cheikh-anta-diop-founder-of.html

b)
http://bc-club.blogspot.de/2006/03/ce-que-cheikh-anta-diop-fondateur-de.html

BOIS-CAIMAN-1791-CLUB hat gesagt…

SUITE

Quotation:
„Que l’on considère l’action politique de Laurent Gbagbo d’un œil bienveillant ou non, la question centrale posée de façon liminaire par l’ex-chef d’état ivoirien reste lancinante.“

Nous avons soutenu GBAGBO par principe, mais il n´est pas un PAN-AFRICAIN pur jus – c.à.d. DIOPIen ou GARVEYiste. Soyons un tant soit peu serieux. A chaqu´un son IDEOLOGIE PAN-AFRICAINE: Nous sommes GARVEYo-DIOPiens.

Quotation:
„Elle se doit simplement, suivant l’exhortation du révolutionnaire Che Guevara“

Che Guevara c´est qui ? Comme si les Narmer, Sankara, etc. n´ont jamais existé. Même le CUBA reste raciste envers les Nègres. Quelle CONTRADICTION !

Salutations

L´Image dans l´article est de nous

Kouadio Boua
Bois-Caiman-Readction

6 March at 11:01

Site Admin hat gesagt…

Nous publions ici la REPONSE du frère Ahouansou Séyivé suite à la note de notre Redaction. Nous laissons à chacun(e) le soin d´en juger. Nous ne trouvons aucun élément nouveau dans sa reponse qui pourrait modifier notre prise de position(note du frère Boua) précédente. Nous le remercions cependant d´avoir pris le temps pour nous répondre.

Kagemni
Bois-Caiman-Redaction
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Je me dois d’apporter un droit de réponse à la note de Kouadio Boua, publiée en annexe de l’article «Soyons réalistes, exigeons le possible».

D’un point de vue formel, je me dois de relever que le débat d’idées, pour peu qu’on le veuille constructif et productif, ne peut se faire que dans la pluralité des expressions et le respect de ceux qui les énoncent.

Etant moi-même adepte de la critique acerbe et ne mâchant pas mes mots, je milite sans réserve pour l’énonciation d’une critique construite et énonciative. Que M. Kouadio Boua n’apprécie pas mon positionnement n’est pas un problème en soi, cela peut être salutaire. Je dénonce simplement l’emploi du vocable «masturbation intellectuelle» (qualifiant une activité de l’esprit qui n'est pas considérée comme féconde soit en réalisations, soit en idées nouvelles, une activité que l’on considère en vase clos, en tour d’ivoire).
Est-ce à dire que M. Boua serait le détenteur du seul savoir valable et utile, que sa production intellectuelle serait la seule digne d’intérêt?

Sans préjuger de ses compétences, que je ne connais pas du reste, j’en doute fortement.

Ceci étant posé, j’aimerai revenir sur les critiques de fond apportées au texte.

Définir la modernité revient à définir le terme moderne : ce qui appartient au temps présent. Ce temps présent est la traduction d’une civilisation, d’une culture. Ainsi la modernité est l’expression dynamique de peuples confrontés à l’histoire en mouvement, chaque peuple apportant sa réponse selon ses mœurs et conceptions.

Citation:
« Rentrer „à l’âge des pyramides“(sic) est un IMPÉRATIF et il faut être épris de mauvaise fois comme les AFRICANISTES Semito-EUROCENTRISTES et rassistes pour refuser aux NÈGRES de s´inspirer de ses CLASSIQUES. Il n´y a aucun peuple qui procède autrement. »

M. Boua, emporté par sa lecture en diagonale et sa rigidité intellectuelle fait dire au texte et aux mots utilisés ce qu’ils ne disent pas. Sauf à faire une lecture malhonnête ou une tentative bien maladroite de de divination de ma pensée profonde, il ne ressort en rien de mon propos une volonté de priver les africains de leur histoire.

N’en déplaise à M. Boua, j’ai lu Cheikh Anta Diop et l’ai très bien compris. Le savant ne proposait pas un retour à l’âge des pyramides, il se proposait de retisser le lien de la continuité historique africaine, partant de la préhistoire en passant par son antiquité jusqu’à son histoire moderne, démontrant ainsi à ses peuples qu’ils ne devaient pas se définir selon la grille an-historique occidentale imposée par l’historiographie occidentale, et notamment par Hegel. Il souhaitait que les peuples africains se réapproprient les sciences qu’ils ont largement contribué à créer et certainement pas un «retour» à l’âge des pyramides.

Votre définition de l’histoire est bien celle de John Henri Clarke, n’étant donc pas la vôtre, permettez que d’autres (dont moi-même) y souscrivent. Rendons à Clarke ce qui lui appartient, le savoir commun est la propriété de tous…


6 March at 11:10 · Like

Site Admin hat gesagt…

Suite

Citation:
« En panne d’inspiration, certains de ses membres adoptent même une position figée et passéiste et se réfugiant derrière la figure tutélaire de Cheik Anta Diop, prônent de façon inepte un retour à l’âge des pyramides et des pharaons, qui s’il a bien été nègre, appartient à une histoire révolue.“
Du n´importe quoi ! Le Pr. CHEIKH ANTA DIOP avec H devant Cheikh est et reste le Fondateur de l´Historiographie et de la Modernité Africaine comme nous le formulions déjà ici. Comme ce genie le dit lui même son attitude n´est pas PASSEISTE, elle est tournée vers l´ AVENIR. Ses travaux encyclopédiques vont audelà des analyses simplistes et erronées. »

M. Boua, lisant de travers réfute une évidence. J’ai bien écrit certains de ses membres (je parle de la communauté intellectuelle africaine, lorsqu’on cite un passage on le cite en entier, cela évite de le dénaturer) et non pas tous ! Je pourrais sans mal lui donner des exemples précis, d’autant plus qu’il note par la suite que

« Certes il y a des groupes soi-disant KEMIT qui utilisent DIOP juste pour parader et n´implementent pas ce pour quoi DIOP s´est battu toute sa vie. OUI, cela nous dénonçons et condamnons...! »

En clair en reconnaissant cela, M. Boua dit exactement la même chose que moi. Est-ce à dire que lui aussi dit n’importe quoi ?

Je ne reviendrai pas sur l’énonciation de la dénonciation d’un passéisme supposé de Diop, elle n’est pas dans le texte, du reste mes explications précédentes devraient suffire à convaincre M. Boua qu’il se livre une nouvelle fois à un procès d’intention qui n’a pas lieu d’être. Je le remercie pour avoir relevé la coquille sur le nom du savant sénégalais. L’erreur étant humaine, je la corrigerai et profite de l’occasion pour préciser que le mot raciste ne s’écrit pas rassiste. Comme quoi, nul n’est à l’abri d’une erreur de typographie…

Citation:
« Que l’on considère l’action politique de Laurent Gbagbo d’un œil bienveillant ou non, la question centrale posée de façon liminaire par l’ex-chef d’état ivoirien reste lancinante.“
Nous avons soutenu GBAGBO par principe, mais il n´est pas un PAN-AFRICAIN pur jus – c.à.d. DIOPIen ou GARVEYiste. Soyons un tant soit peu serieux. A chaqu´un son IDEOLOGIE PAN-AFRICAINE: Nous sommes GARVEYo-DIOPiens. »

6 March at 11:10 · Like

Site Admin hat gesagt…

SUITE et Fin

M. Boua encore une fois réagit avec ses émotions, ne lisant pas le texte. Où est-il écrit que Laurent Gbagbo est un panafricaniste pur jus ? Il est écrit «que l’on considère l’action politique de L. Gbagbo d’un œil bienveillant ou non », ce qui signifie que son positionnement politique interne n’est pas la question.

Par contre, les lignes qui suivent et qui n’ont pas été relevées (lues ?), expliquent que certaines problématiques énoncées par Gbagbo intéressent tout africain.

Je tiens à noter que le texte ayant une portée générale, il ne s’adressait pas en particulier à M. Boua, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Soyons un tant soit peu sérieux, comme M. Boua le dit, ne connaissant pas l’idéologie de M. Boua, les critiques formulées dans le texte ne lui étaient nullement adressées, d’autant plus qu’il semble qu’il reprenne majoritairement les positionnements qui y sont développés…

A propos de la citation de Che Guevara. Je ne vais certainement pas revenir sur l’histoire personnelle de cet homme qui l’amené à combattre sur le sol africain, là n’est pas la question. Le reproche d’user de cette référence est inepte. J’use au gré de mes écrits de citations diverses que je choisis fonction de mon inspiration et mon humeur. Si M. Boua parcourait certain de mes textes, il y trouverait des références et citations de Sankara, Nkrumah, Diop, Benito Sylvain (haïtien et père du panafricanisme), Malcolm X etc…
Va-t-il me reprocher d’utiliser le français ou d’écrire sur du papier blanc ?

Je finirai donc ma réponse en disant que l’émotion n’est pas la réflexion, que la lecture d’un texte ne peut se borner à celle de phrases et de mots décontextualisés. Que la critique de phrases et de mots hors contexte se rapproche à de la malhonnête intellectuelle. Que l’intégrisme dans la pensée panafricaine est à proscrire.

M. Boua, à travers son engagement se bat certainement pour une cause louable, qu’il sache cependant qu’il n’a pas le monopole de l’engagement, encore moins celui de la pertinence dans l’exposé des idées et dans l’efficacité.

En espérant que mon droit de réponse sera publié avec autant de publicité que la note accompagnant mon article.

Salutations panafricaines

Ahouansou Séyivé

6 March at 11:10

Amma Kouadio Boua ‎ hat gesagt…

„ Nous publions ici la REPONSE du frère Ahouansou Séyivé suite à la note de notre Redaction. Nous laissons à chacun(e) le soin d´en juger. Nous ne trouvons aucun élément nouveau dans sa reponse qui pourrait modifier notre prise de position(note du frère Boua) précédente. Nous le remercions cependant d´avoir pris le temps pour nous répondre.

Kagemni
Bois-Caiman-Redaction “


Bien juste ... !
6 March at 20:42 · Like

Ahouansou Séyivé hat gesagt…

Il suffit pourtant de lire la réponse pour comprendre vos nombreuses erreurs d'appréciation et de compréhension...


10 March at 02:12 · Like